Parcours

Art contemporain

Né en 1961 à Nogent-sur-Marne, j’ai vécu en Afrique, à Brazzaville durant mon enfance. J’ai suivi des cours de dessin et de peinture chez une enseignante diplômée des Beaux-arts, rencontrant des peintres africains et m’imprégnant de la culture artistique congolaise. Se succèdent quelques séjours au Bénin et au Sénégal.

De retour en France, en 1974, je m’inscris au cours Marteneau et entreprends des études de peinture en décoration. Adolescent, la création de bandes dessinées me passionne, je réalise des maquettes et peins des tableaux de style figuratif. Mes sujets de prédilection oscillent entre châteaux oniriques et gigantesques paysages africains.

À Paris, âgé de 19 ans, je me marie et travaille comme graphiste puis en création de décors adhésifs, de logos pour de grands couturiers (Balmain, Hermès, Dior), tout en me consacrant à la peinture. J’aime expérimenter, découvrir de nouvelles matières, innover, inventer : se succèdent des périodes de recherche (thèmes récurrents du papillon, puis de l’eau, des grands fleuves, des sous-bois…).

Les tableaux, sans relâche ellipsés revêtent une multitude d’alvéoles, véritables “laboratoires” d’expériences colorielles. De nombreuses œuvres appréciées de mon entourage proche s’accumulent, mais je recule le moment de confronter mon travail au grand public.

Entré à la Société Extrême, qui deviendra le groupe Extrême-Design puis Extrême-Paris, en 1991 je suis père de deux filles et obtient la promotion de coloriste responsable de cellule, travaillant pour différentes marques et notamment en cosmétologie pour l’Oréal sur l’identité et l’impact coloriel des produits. À travers une longue pratique professionnelle, j’acquiers une connaissance approfondie de la couleur, pouvant créer ou retranscrire des compositions spécifiques.

Deux tendances coexistent dans mon travail : un ensemble de couleurs complexes réalisant une “dimension couleur” (films et pigments nacrés produisant de subtils effets arc-en-ciel) : la couleur devient mobile, flexible et captive le regard. Un deuxième axe se définit par une couleur plus naturelle, s’attachant au côté primaire informatif de la couleur, selon un critère précis.

Artiste peintre, je développe le caractère original d’une peinture lyrique d’inspiration figurative, incluant une dimension abstraite : l’abstraction se découvre dans la partie haute des tableaux et se fond littéralement à un sujet figuratif, tel un grand fleuve déchaîné (“La Foulakari”) ou “le bassin d’Apollon” à Versailles.

Le public apprécie en ma peinture une personnalité originale. J’obtiens plusieurs prix à l’occasion d’expositions collectives internationales, le prix Taylor, le prix du salon de l’École de la Loire, le prix Boesner, le prix Rejinska au Grand Palais, le prix du Conseil Général des Lion’s Club de Bourges.

De cette période, à partir de 2008 surtout, je m’oriente vers une peinture abstraite, pour laquelle je ressens un attrait majeur, synthétisant l’univers coloriel d’un sujet, événement ou personnalité essentiellement.

Ici se trouve le point de jonction entre recherche picturale et maîtrise de la couleur, entre composition, aspects techniques et esthetiques. J’éprouve un nouveau dynamisme, la conviction d’aborder une periode phare de ma recherche picturale.

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